La polémique n'a pas attendu l’annonce officielle de la décision de Bruxelles. La Commission européenne devrait opposer son veto au mariage entre Alstom et Siemens mobility. Le projet de constituer un champion européen du ferroviaire tomberait alors à l’eau. "Une faute politique", selon le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, très engagé avec son homologue allemand en faveur de la fusion. Le patron d’Alstom Henri Poupart-Lafarge y voit des "préjugés idéologiques" de la Commission "partisane de l'ouverture à tous crins, tout en refusant de voir que d'autres acteurs dans le monde ne jouent pas le même jeu" dans une interview au Figaro.